France
June 20, 2017
La bonne tenue des orges hybrides Hyvido en Champagne était soulignée sur le stand de Syngenta, lors des Culturales.
Une première édition des Culturales dans l’Est
Les Culturales étaient organisées par Arvalis-Institut du végétal les 14 et 15 juin, sur la Ferme 112, près de Reims. Cette douzième édition était aussi la première dans le grand-Est. Le rendez-vous proposait donc une belle opportunité d’aborder des thématiques techniques locales. Syngenta a mis l’accent sur les atouts des orges hybrides Hyvido.
Hyvido : un bon comportement face au froid et en sols crayeux
« Avec le contexte pédoclimatique, les sols crayeux et le froid hivernal, les céréaliers champenois craignent les pertes et optent pour des densités de semis très élevées », explique Olivier Borde, expert technique national chez Syngenta. Dans ce cadre, le prix de la semence est un critère qui ne les pousse pas vers les hybrides. « Nous avons voulu prouver le bon comportement d’Hyvido, y compris avec une densité de semis restreinte. »
Une densité de semis optimale entre 150 et 175 graines/m²
Des micro-parcelles étaient mises en place, de 100 grains/m² à 225 grains/m², étalonnées à raison de 25 graines/m². « Visuellement, l’écart n’est pas flagrant, même entre les extrêmes », témoigne un agriculteur Mosellan. Pour Olivier Borde, le compromis optimal entre le nombre de pieds et le remplissage des grains se situe entre 150 et 175 graines/m², bien en deçà des pratiques locales. « Le céréalier qui opte pour des semis à plus de 200 graines/m² envisage un coût proche de 200 €/ha. Avec nos préconisations, ce prix chute de 50 €/ha ! »
En marge de cette démonstration, Syngenta exposait l’ensemble de sa gamme d’orges hybrides.
Pédagogie sur la production d’un hybride
Syngenta présentait également, sur un troisième pôle, le principe de croisement de lignées aboutissant à une variété hybride. Une micro-parcelle était implantée avec des femelles dites « stériles », à côté des orges mâles, plus tardives pour faciliter la pollinisation. Puis la génération « n-1 », présentant un mélange à 95 % femelles et 5 % mâles, avant la variété finale, Hook, proposant de manière très visuelle l’effet d’hétérosis, avec des orges notamment plus hautes et plus fertiles.
Les visiteurs des Culturales ont pu observer les différences visuelles relativement peu marquées entre une densité de semis à 225 grains/m² (à gauche) et 100 grains/m² (à droite), témoin du bon comportement d’Hyvido sans avoir besoin de semer trop de grains.