Paris, France
December 5, 2014
La Commission de Bruxelles, annonce aujourd’hui qu’un accord est intervenu dans le cadre des trilogues sur le projet de re nationalisation des interdictions d’OGM.
Pour IBV, c’est tourner le dos au principe fondamental de décisions européennes d’autorisation de commercialisation fondées sur la science au bénéfice d’appréciations socio-économiques nationales qui seront par essence sujettes à caution, et cela même si l’Agence européennes de sécurité des aliments a un avis scientifique favorable.
C’est tourner le dos à une source de progrès qui pourrait contribuer fortement à répondre aux défis de la compétitivité et de la réduction de l’impact environnemental de l’agriculture.
En France, ce projet confirmera que l’Etat ne permet pas à la profession semencière, un fleuron économique pour notre pays, d’être à armes égales avec ses concurrents internationaux. Il refusera également aux agriculteurs la liberté de choix de leur modèle de production pourtant prévu par la loi votée en 2008.
Par ailleurs, cette évolution n’apporte aucune visibilité pour les entreprises et les instituts publics qui voudraient continuer leur recherche en biotechnologie. Il est au contraire probable que la recherche continue à se délocaliser.