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L’agriculture du Bénin veut se rendre célèbre par son riz de haute qualité


Cotonou, Bénin
January 6, 2010

Connue pour sa production d’huile de palme et de coton, l’agriculture du Bénin veut se rendre célèbre par son riz de haute qualité et cesser d’importer du riz d’ici 2011, d’après le gouvernement.

Les acteurs du secteur agricole béninois doivent viser haut, a dit Antonin Alavo, coordonnateur de la diversification de l’agriculture au ministère de l’Agriculture.

« Il faut se nourrir de grandes ambitions pour faire peut-être un peu moins. Avec le coton, [il nous a fallu] une trentaine d’année avant d’arriver à cette structuration. Le développement d’un nouveau secteur ne se fera pas rapidement. »

En collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le gouvernement essaie de doubler la production actuelle de riz d’ici 2011 en produisant chaque année 2 200 tonnes métriques de semences de riz à haut rendement. Le pays a importé près de 240 000 tonnes métriques de riz en 2004 – selon les dernières données disponibles – et en a produit 350 000 tonnes métriques en 2007.

M. Alavo a dit à IRIN que le gouvernement voulait aider les agriculteurs à aller au-delà de la production. « Nous prenons toute la chaîne en compte : la transformation, la commercialisation et c’est pour cela que nous parlons de chaînes de valeur ajoutée. »

La FAO lance une initiative consistant, pour un coût de 500 000 dollars, à produire et distribuer des semences de riz appelées NERICA (New Rice for Africa – Nouveau riz pour l’Afrique). Cette variété, qui résulte d’un croisement entre des semences africaines et des semences asiatiques, présente un cycle de croissance plus court et a contribué à dynamiser la production dans la région.

La FAO estime que le Bénin, qui consacre huit pour cent de ses terres disponibles à la riziculture, pourrait économiser 55 millions de dollars et couvrir 70 pour cent de sa demande intérieure s’il investissait davantage dans la production de riz. « Quand vous faites deux tonnes à l’hectare au lieu de huit [grâce à des semences à haut rendement], le paysan roule à perte », a dit Jean Prosper Koyo, représentant de la FAO.

L’Afrique subsaharienne est importatrice nette de riz, et l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Sénégal et se classent parmi les 10 premiers importateurs de riz du monde. Les importations de riz de l’Afrique de l’Ouest se sont élevées à six millions de tonnes en 2001 et risquent d’atteindre 11 millions d’ici 2010, d’après la FAO.

« [Pendant] longtemps, le Bénin a pratiqué une politique unijambiste », a dit M. Alavo, du ministère de l’Agriculture. « Après le palmier à huile, ça a été le coton, et donc pour nous il était important de trouver une solution alternative », a-t-il dit, faisant référence à la chute des prix du coton à l’échelle internationale et à l’effondrement de la production nationale de coton qui l’a suivi.

Le Bénin est l’un des plus grands producteurs et exportateurs de coton d’Afrique, avec le Burkina Faso, le Mali et le Tchad.



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Website: http://www.irinnews.org

Published: January 6, 2010

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