Rome, Italy
2 April 2012
The International Fund for Agricultural Development (IFAD) and the European Union (EU) have successfully completed the €20 million Food Facility (EUFF) Programme in West Africa. The Programme ran over a period of eighteen months, covering the West African countries of Benin, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali and Senegal.
“Together with our partners, the Economic Community of West African States and the International Crops Research Institute for Semi-Arid Tropics, we have improved the access to high quality seeds for smallholder farmers in the region and have trained them in production and farming techniques,” said Adriane Del Torto, IFAD’s project coordinator for the EUFF in West Africa, at a workshop held in Abidjan, Côte d’Ivoire. “This has supported more than 200 000 rural families to achieve higher yields, increase their income and improve their living conditions.”
The €1 billion EUFF was created as a response to the soaring food prices in developing in countries between 2007-2008, to fund projects that would improve access to agricultural inputs and services, increase the agricultural productive capacity and address the basic food needs in the West African states.
“With the Food Facility, we have not only provided immediate relief but have sustainably contributed to improve the food security situation in West Africa,” said Didier Nils, Representative of the EU in Côte d’Ivoire. “By building the capacity of farmer organizations and seed producers and by introducing improved production techniques and seed varieties, we have ensured that the impact of our joint work does not end with the closing of the programme but continues in the long term.”
Building on existing IFAD-supported projects and considering national food security strategies, the funds provided by the EU for the West Africa programme, were among others utilized to introduce the ‘minisett technology’ in Ghana. This technology enables smallholders to produce yam seeds with less input and higher yields than traditional methods. In Côte d’Ivoire, the implementing partners established a process to produce certified rice and maize seeds to ensure use of quality seeds. In Mali and Senegal, the establishment of producer cooperatives helped to refill the seed stocks of rice in Mali and groundnuts in Senegal, meeting the increasing demand for quality seeds. Research and biotechnology institutes were involved in the programme and helped improve the quality and variety of seeds in Benin.
Des semences de qualité pour développer la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest
Le FIDA et la Facilité alimentaire de l'UE introduisent des semences de haute qualité et des techniques de production novatrices
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l'Union européenne (UE) sont dans le processus de clôturer avec succès le Programme de Facilité Alimentaire (PFA) en Afrique de l'Ouest. Le programme s’est étendu sur une période de dix-huit mois, couvrant les pays ouest-africains du Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali et le Sénégal. Le PFA est financé à hauteur de 20 millions d’Euros
«Ensemble avec nos partenaires, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ( CEDEAO) et de l'Institut international de recherche sur la culture des zones tropicales semi-arides ( ICRISAT) , nous avons contribué à améliorer l'accès aux semences de haute qualité pour les petits agriculteurs dans la région et les avons formés aux techniques de production et de l'agriculture, "a déclaré Adriane Del Torto, Coordonnatrice du projet du FIDA pour le Programme de Facilité Alimentaire de l’Union Européenne en Afrique de l'Ouest, lors d'un atelier qui s'est tenue à Abidjan, en Côte d'Ivoire. "Cela a contribué à plus de 200 000 familles rurales pour atteindre des rendements plus élevés, augmenter leurs revenus et améliorer leurs conditions de vie."
La somme d’un milliard Euros (€ 1 000 000 000) a été suscité comme une réponse à flambée des prix alimentaires dans le développement des pays entre 2007-2008, pour financer des projets qui permettraient d'améliorer l'accès aux intrants et services agricoles, augmenter la capacité de production agricole et de répondre aux besoins alimentaires de base dans les États ouest-africains.
"Avec la Facilité Alimentaire, nous avons non seulement fourni un soulagement immédiat, mais ont durablement contribué à améliorer la situation de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest», a déclaré Didier Nils, Représentant de l'Union européenne en Côte d'Ivoire. "En renforçant les capacités des organisations paysannes et des producteurs de semences et en introduisant des techniques améliorées de production et les variétés de semences, nous avons veillé à ce que l'impact de notre travail commun ne se termine pas avec la fermeture du programme, mais continue dans le long terme."
S'appuyant sur les projets appuyés par le FIDA et en tenant compte des stratégies nationales de sécurité alimentaire, les fonds fournis par l'UE pour le programme en Afrique de l'Ouest, étaient entre autres, utilisés pour introduire le «minisett technologie» au Ghana. Cette technologie permet aux petits exploitants de produire des semences d'igname avec moins d'intrants et des rendements plus élevés que les méthodes traditionnelles. En Côte d'Ivoire, les partenaires d'exécution ont mis en place un processus de production de semences certifiées de riz et de maїs afin d’assurer l'utilisation de semences de qualité. Au Mali et au Sénégal, la création de coopératives de producteurs ont contribué à remplir les stocks de semences. Tout cela a permis de répondre à la demande croissante de semences de qualité de riz au Mali et de l'arachide au Sénégal. Un accent important a aussi été mis sur la recherche et ce particulièrement au Bénin, où même les instituts de biotechnologie ont été impliqués dans la mise en œuvre du Programme de Facilité Alimentaire. Ils ont ainsi aidé à améliorer la qualité et la variété des semences au Bénin