France - OGM procès de Colmar - Apporter d’urgence des garanties aux chercheurs pour une reprise des expérimentations
Paris, France
October 14, 2011
Le Tribunal de Colmar a décidé ce jour que la peine sera de deux mois de prison avec sursis pour la plupart des militants anti-OGM ayant détruit une parcelle expérimentale de vigne OGM.
« Nous prenons acte de cette décision qui confirme, comme le prévoit la loi sur les OGM, l’acte de vandalisme commis sur la parcelle expérimentale de l’INRA. Nous regrettons toutefois que le réquisitoire de l’Avocat Général n’ait pas été suivi car cette décision minimise la hauteur de la faute » déclare Philippe Gracien, porte-parole d’IBV.
« La recherche, qu’elle soit publique ou privée, est une des clés de l’amélioration des cultures. Ces dernières années, les destructions de la plupart des parcelles expérimentales ont conduit nombre de chercheurs à quitter la France», poursuit Philippe Gracien.
« Il est urgent de réagir. Moins nous aurons de chercheurs dans ce domaine plus notre capacité d’innovation sera réduite. Les essais au champ doivent pouvoir reprendre dans la sérénité et être menés jusqu’à leur terme. Des mesures doivent être prises d’urgence. Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour contribuer à maintenir une recherche agronomique dynamique dans notre pays. L’avenir de l’agriculture française dépend de l’innovation pour produire plus et mieux. Elle doit pouvoir bénéficier des mêmes outils agronomiques que ces concurrents pour demeurer au premier plan », conclut Philippe Gracien.
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Published: October 14, 2011 |
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