Paris, France
le 9 novembre 2010

Après sa première année d’existence, l’Union Française des semenciers assume pleinement son rôle de promotion et de défense des métiers de ses adhérents.

Elle est maintenant force de propositions reconnue auprès de l’interprofession semencière et agricole, des décideurs et des pouvoirs publics. Son action s’étend également à l’international, par ses contributions dans les instances européennes (ESA – European Seed Association) et mondiales (ISF –International Seed Federation).

L’UFS est fondée sur une longue expertise dans chacun de ses trois métiers : Obtention, Production, Mise en marché. Les équipes de spécialistes des entreprises adhérentes participent activement aux chantiers qui concernent leur profession dans la continuité des anciennes Fédérations de Semenciers. L’UFS a gagné en efficacité grâce au partage des expériences sur des dossiers qui concernent l’ensemble des cultures, sur les thématiques environnementales ou réglementaires par exemple.

Ses principales préoccupations et actions pour 2011 se concentreront sur :

La défense de la protection de l’innovation

• L’UFS attend la transcription dans le droit français de la loi UPOV 1991 qui permettrait de faire mieux respecter le droit des obtenteurs face au développement de la contrefaçon. Cette transposition est indispensable pour la survie de certaines des activités des entreprises.
• Alors que le débat d’engage sur la question de la coexistence de la protection par Brevet et Certificat d’Obtention Végétale, la France se mobilisera pour défendre un système équilibré qui permettra l’encouragement à la recherche et l’innovation tout en laissant un accès au matériel génétique permettant la dynamique de l’innovation.
• La promotion des Semences Certifiées de céréales et de protéagineux. En effet, outre les avantages de la traçabilité et de la qualité requise pour les filières, elles permettent l’essentiel du financement de la recherche. Alors que les attentes (qualité, rendement, environnement, comportement au stress…) sont croissantes, les outils disponibles pour une recherche performante sont toujours plus sophistiqués et coûteux, et les moyens financiers à disposition des obtenteurs diminuent, entraînant à court terme la disparition ou le regroupement de programmes et d’entreprises. A plus long terme c’est la compétitivité de ces cultures qui est en jeu.

La Protection des semences et des cultures

• L’UFS est très préoccupée par les difficultés d’homologation ou ré-homologation de certains traitements de semences alors que leurs avantages environnementaux ne sont plus contestables. Elle suit de très près les décisions prises par l’administration afin qu’elles s’appuient sur des fondements techniques.
• L’ensemble des établissements producteurs de semences s’est engagé pour améliorer la performance de ses usines en matière d’application et de logistique pour les traitements de semences. Pour cela, des chartes de qualité ont été développées. Elles s’inscrivent dans le cadre des attentes sociétales, pour la santé de l’utilisateur et le respect de l’environnement. L’UFS anticipe la « réglementation poussières » et souhaite la mise en valeur du statut d’infrastructure professionnelle pour l’application des traitements et la logistique des semences protégées. De même la gestion des emballages fait l’objet de dispositions particulières pour un recyclage responsable.

Le contexte réglementaire

• Le secteur des semences de Maïs, est très soucieux de l’absence de mise en oeuvre du seuil de présence fortuite d’OGM dans les semences conventionnelles.
• Dans le domaine des semences potagères, l’évolution de la réglementation sur les traitements de semences, «organismes de quarantaine » ou contraintes administratives nouvelles fait peser des craintes sur notre vocation d’exportateur. L’UFS sera vigilante sur la réglementation qui doit rester adaptée à ce secteur particulier et à sa dynamique.

Les enjeux sociétaux

• D’une manière générale si les semenciers présents en France mesurent bien les enjeux de qualité et sécurité alimentaire nouveaux exprimés par les citoyens, et sont prêts à prendre en compte de nouveaux challenges, ils attendent des cadres réglementaires précis et la possibilité d’utiliser les technologies à leur disposition. La compétitivité, l’avenir de l’industrie semencière sont aujourd’hui en jeu, n’oublions pas que la France a toujours eu une vocation semencière forte, en terme d’innovation, d’exportation, de leadership. L’UFS veut conserver cet avantage.
• L’UFS s’efforcera de promouvoir l’image de la semence et remettra en perspective les bénéfices offerts par l’amélioration des plantes, du point de vue de la santé, du respect de l’environnement et d’une agriculture performante et durable. Chaque Euro investit dans la recherche pour de meilleures semences permet des progrès considérables en parfaite adéquation avec les attentes de toute la société.

L'Union Française des Semenciers, UFS, est le syndicat professionnel des entreprises de semences et de l'amélioration des plantes. Elle réunit 135 entreprises actives dans la recherche, la production et la commercialisation de semences pour l'agriculture, les jardins et le paysage.

Website: http://www.ufs-asso.com

Published: November 10, 2010