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Europe lends its support to the ii-MAX project on virulence Europe lends its support to the ii-MAX project on virulence
L’Europe soutient le projet ii-MAX sur les mécanismes de virulence des champignons pathogènes des céréales


France
Sepetmber 2019

As part of the Horizon 2020 Framework Programme for Research and Innovation, the European Research Council (ERC) has awarded grants to more than 400 young researchers to conduct their research projects. ERC Starting Grants are intended to enable these young scientists to put together their own teams to carry out ambitious and novel research. Stella Césari, a researcher at the Joint Research Unit for Biology and Genetics of Plant-Pathogen Interactions (BGPI) at INRA’s Occitanie-Montpellier centre, will receive a Starting Grant for her ii-MAX project.


Stella Césari receives a 2019 ERC Starting Grant. © INRA, Stella Césari

 

ERC Starting Grants to bolster ambitious projects

The European Research Council announced on 3 September 2019 that it would award grants to 408 young researchers following this year’s ERC call for proposals. ERC Starting Grants are open to young scientists conducting research in a European institution within two to seven years after obtaining their PhD and regardless of nationality.

The purpose of the Starting Grant is to enable young researchers from all disciplines to form their own teams and conduct innovative research on ambitious and daring topics. The grants, totalling €603 million, are part of the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme.

Stella Césari, a young researcher at INRA’s Joint Research Unit for Biology and Genetics of Plant-Pathogen Interactions (BGPI), will receive an ERC Starting Grant for her ii-MAX research project to examine the host cellular processes of the Magnaporthe oryzae fungus, which infects rice. She and her team will explore new plant immunity mechanisms in order to create new varieties with durable resistance to fungal diseases.

Studying pathogenic fungi for more resistant crops

Cereals are a staple food and are crucial to feeding the world’s expanding population. To meet the needs of this demographic growth and address the risks engendered by global change, cereal yields must rise through sustainable farming practices. Fungal pathogens such as M. oryzae, which causes rice blast, are a major threat to cereal production.

The ii-MAX project aims to produce new knowledge on fungal virulence and plant immunity. This knowledge will be extremely valuable in developing varieties with durable resistance to rice blast, a disease that affects not only rice but wheat and barley as well.

The crucial role of MAX effectors in plant infections

When plants become infected, the pathogens deploy molecular weapons called effectors that target the host cellular processes to help the infection take hold. Scientists have recently discovered a large and diverse family of effectors in M. oryzae: the MAX effector family (Magnaporthe avirulence and ToxB-like). Remarkably, the MAX effectors are structurally conserved but protein sequence-unrelated. The MAX effector family is specific to ascomycete fungi but has spread massively in M. oryzae, suggesting that it plays a vital role in the infectious process. However, the targets of MAX effectors in plants are largely unknown.

The goal of Stella Césari’s research project is to identify the host proteins targeted by the MAX effectors in M. oryzae and to conduct a thorough study of the biophysical and functional interactions between these effectors and their targets in rice. New strategies could then be developed to enhance durable resistance, namely by modifying sensitive proteins in host plants.
 


L’Europe soutient le projet ii-MAX sur les mécanismes de virulence des champignons pathogènes des céréales

Dans le cadre du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020, le Conseil européen de la recherche a attribué à plus de 400 jeunes chercheuses et chercheurs des subventions pour mener à bien leur projet de recherche. Les bourses ERC Starting Grant doivent permettre à ces jeunes scientifiques de constituer leurs propres équipes et de mener des recherches ambitieuses et novatrices. Stella Césari, chercheuse dans l’unité biologie et génétique des interactions plante-parasite (BGPI) sur le centre Inra Occitanie-Montpellier bénéficiera de ce financement pour son projet ii-MAX.

L’ERC Starting Grant, pour booster des projets ambitieux

Le Conseil européen de la recherche (European Research Council) a annoncé le 3 septembre 2019 que 408 chercheuses et chercheurs en début de carrière bénéficieront des subventions issues du premier appel à propositions ERC de cette année. L’ERC Starting Grant est ouvert aux jeunes scientifiques qui mènent des recherches au sein d'une institution européenne, deux à sept ans après l’obtention de leur thèse et sans critère de nationalité.

L'objectif des bourses Starting Grant est de permettre à de jeunes chercheuses et chercheurs de toute discipline de constituer leurs propres équipes et de mener des travaux novateurs sur des sujets ambitieux et risqués. Les subventions, d'un montant total de 621 millions d'euros, font partie du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020 de l'Union Européenne.

Stella Césari, jeune chercheuse de l’Inra au sein de l’UMR de biologie et génétique des interactions plante-parasite (BGPI), va bénéficier de ce financement ERC Starting Grant pour son projet de recherche ii-MAX sur l’étude des processus cellulaires hôtes ciblés par le champignon Magnaporthe oryzae lors de l’infection du riz. Ceci permettra l'exploration de nouveaux mécanismes de l'immunité végétale qui amèneront à diversifier les possibilités pour construire des variétés durablement résistantes à des maladies fongiques.

Etudier les champignons pathogènes pour des cultures plus résistantes

En tant qu’aliments de base, les céréales sont essentielles pour nourrir la population croissante de la planète. Afin de répondre à cet accroissement démographique ainsi qu’aux risques induits par les changements globaux, il est nécessaire d’augmenter les rendements céréaliers dans le cadre d'une agriculture durable. Les agents pathogènes fongiques tels que M. oryzae, agent causal de la pyriculariose, représentent en particulier des menaces majeures pour la production de céréales.

Dans ce contexte, le projet ii-MAX vise à produire des connaissances novatrices sur la virulence fongique et l'immunité des plantes. Ces connaissances seront précieuses pour créer une résistance durable à la pyriculariose, maladie qui affecte le riz mais aussi le blé et l’orge.

Les effecteurs MAX et leur rôle essentiel dans l’infection de la plante

Lors de l’infection des plantes, les agents pathogènes déploient des armes moléculaires, appelées effecteurs, qui ciblent les processus cellulaires de l’hôte pour favoriser l’infection. Chez M. oryzae, une famille d’effecteurs particulièrement large et diverse a récemment été découverte : la famille des effecteurs MAX (Magnaporthe AVR et ToxB-like). De manière remarquable, les effecteurs MAX ne partagent pas (ou très peu) de similarité de séquences protéiques mais présentent une structure tridimensionnelle conservée. La famille des effecteurs MAX est spécifique des champignons ascomycètes mais a connu une expansion massive chez M. oryzae, suggérant un rôle primordial dans le processus infectieux. Néanmoins, les cibles des effecteurs MAX chez la plante sont en grande partie inconnues.

L'objectif du projet de recherche de Stella Césari est d'identifier les protéines hôtes ciblées par les effecteurs MAX de M. oryzae et de mener une étude approfondie des interactions biophysiques et fonctionnelles entre ces effecteurs et leurs cibles chez le riz. Cela permettra par la suite de développer de nouvelles stratégies pour une résistance durable, notamment en modifiant des protéines de sensibilité chez l'hôte.



More news from: INRAE (Institut National de la Recherche Agronomique)


Website: https://www.inrae.fr

Published: October 7, 2019

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