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On the way to a resilient agro-ecosystem through strip cropping
En route vers un agroécosystème durable grâce à la culture en planches
Camino hacia un agroecosistema resiliente a travès cultivo in franjas


Warmenhuizen, The Netherlands
November 3, 2020



 

The increase of extreme weather events stresses the urgency for agricultural cropping systems to become resilient. At the same time the pressure increases on the agricultural sector to deliver, apart from food, agro-ecosystem services as well.

Agro-ecosystem services are, in short, agricultural services delivered by nature’s basic functions such as: water storage, clean drinking water, biodiversity, soil quality, reduction of nutrification, insect pollinators, carbon sequestering and many more. Although the public and the farming sectors have a shared interest that these services are delivered, in practice the services are often taken for granted by the public and assumed to be secured and guarded by the agricultural sector. Because of increasing pressure on the food supply chain, farmers are increasingly less in the position to deliver these ecosystem services.  With the exception of the occasional subsidy in the EU, farmers are not being paid for agro-ecosystem services; at the same time  governments have considerable expenses when needing to compensate the lack of these services delivered, such as extra costs for water purification, water storage, erosion prevention or restoring biodiversity.   

Biodiversity and plant interactions are at the fundamentals.

Dirk van Apeldoorn, Project Leader

Research WUR on strip cropping
The project ‘strip cropping’ as initiated by Wageningen University (WUR) aims to shape a practical model for strip cropping as part of research on innovative resilient agri-food systems. Bejo supports this research project actively in order to anticipate new forms of sustainable agriculture in the earliest stage possible. During an interview with WUR research lecturer and project leader on the strip cropping project, Dirk van Apeldoorn, it became clear that using biodiversity and interactions within a given population are at the fundamentals of this research project. Research is concentrating around finding win-win plant combinations to be cultivated in the best fitting strip cropping systems. This includes research on optimal strip cultivation design with trials of different strip widths of 6, 12 and 24 meter or with different combinations. At Wageningen and Lelystad four crop combinations are investigated: cabbage – wheat, carrot – onion, potato – grass and sugar beet - barley.

Promising results
According to Van Apeldoorn, the first results of the trial look very promising. Supported by the first practical results, Van Apeldoorn estimates that it should be well possible to achieve strip cropping yields comparable to yields of large scale monoculture plots. Furthermore, when the right crop combinations are used, it should also be possible to achieve additional benefits with regard to pest control and suppression of fungal diseases. Logically, strip cultivation demands an adjusted field planning and a number of practical loose ends, such as the use of overhead irrigation, still need to be solved.

Raise climate change resilience…
This last topic brings the conversation to a possibly even stronger argument for the agricultural sector to embrace strip cropping: the protection against extreme weather conditions and the strengthening of climate change resilience. Every year after the sowing of carrot, onion or beet, growers nervously check the weather forecast every day. Whether it be great rainstorms, very strong winds or extreme drought all these conditions often have a disastrous effect on the germination of seeds. Because of climate change, these extreme conditions are seemingly happening more often. While distributing the crops over different fields leads to lower risks anyway. Cultivated strips also have the positive side effect to function as a small scale windbreaks. The different demands of the strips provide a buffer for wet and dry conditions.

… and natural disease barriers
Cultivation in strips also has great advantages when it comes to disease control of fungi like Phytophthora in potato or downy mildew in onions. The strips function as social distancing for crops which “flattens the curve” and confines the infection to the place of entry. Even when using resistant varieties it is of a shared interest to all farmers to avoid and prevent occurrence of large scale infections anywhere on their farm. This is the only way to sustain the functioning of a resistance trait in such resistant varieties so all can benefit from this for as long as possible!

Van Apeldoorn is expecting that strip cropping will eventually be adopted by the agricultural sector and will thus generally also result in a wider crop rotation.

For more information:


En route vers un agroécosystème durable grâce à la culture en planches

L'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes souligne l'urgence pour des systèmes de culture agricole durables et performants. Dans le même temps, le secteur agricole est soumis à une pression accrue pour fournir, en plus des denrées alimentaires, des services agroécologiques.

Les services agroécologiques sont, en bref, des services agricoles fournis par les fonctions de base de la nature telles que : le stockage de l'eau, l'eau potable, la biodiversité, la qualité des sols, la réduction des fertilisants, les insectes pollinisateurs, le contrôle carbone et bien d'autres encore. Même si les secteurs public et agricole ont un intérêt commun à ce que ces services soient fournis, en pratique, les services sont souvent considérés comme allant de soi par le public et supposés être assurés et protégés par le secteur agricole. En raison de la pression croissante sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire, les agriculteurs sont de moins en moins à même de fournir ces services écosystémiques.  À l'exception de subventions occasionnelles dans l'UE, les agriculteurs ne sont pas payés pour les services agroécologiques ; dans le même temps, les gouvernements ont des dépenses considérables lorsqu'ils doivent compenser le manque de ces services fournis, comme les coûts supplémentaires pour la purification de l'eau, le stockage de l'eau, la prévention de l'érosion ou la restauration de la biodiversité.

Recherche "WUR" sur la culture en planches

Le projet de "culture en planches", initié par l'université de Wageningen (WUR), vise à élaborer un modèle pratique de culture en planches dans le cadre de la recherche sur les systèmes agroalimentaires innovants et résistants. Bejo soutient activement ce projet de recherche afin d'anticiper le plus tôt possible les nouvelles formes d'agriculture durable. Lors d'un entretien avec Dirk van Apeldoorn, chargé de recherche et chef de projet du WUR sur le projet de culture en planches, il est apparu clairement que l'utilisation de la biodiversité et les interactions au sein d'une population donnée sont à la base de ce projet de recherche. La recherche se concentre sur la découverte de combinaisons de plantes profitables pour tous, à cultiver dans les systèmes de culture en planches les mieux adaptés. Cela inclut la recherche sur la conception optimale de la culture en planches avec des essais de différentes largeurs de planches de 6, 12 et 24 mètres ou avec différentes combinaisons. À Wageningen et à Lelystad, quatre combinaisons de cultures sont étudiées : chou - blé, carotte - oignon, pomme de terre - graminées et betterave sucrière - orge.

Des résultats prometteurs

Selon M. Van Apeldoorn, les premiers résultats de l'essai sont très prometteurs. Soutenu par les premiers résultats pratiques, Van Apeldoorn estime qu'il devrait être bien possible d'obtenir des rendements de culture en planches comparables aux rendements des parcelles de monoculture à grande échelle. De plus, lorsque les bonnes combinaisons de cultures sont utilisées, il devrait également être possible d'obtenir des avantages supplémentaires en ce qui concerne la lutte contre les parasites et la suppression des maladies fongiques. Logiquement, la culture en planches exige une planification adaptée des champs et un certain nombre de problèmes pratiques, tels que l'utilisation de l'irrigation par aspersion, doivent encore être résolus.

Augmenter la résilience au changement climatique...

Ce dernier sujet amène la conversation à un argument peut-être encore plus fort pour que le secteur agricole adopte la culture en planches : la protection contre les conditions climatiques extrêmes et le renforcement de la résilience au changement climatique. Chaque année, après les semis de carottes, d'oignons ou de betteraves, les producteurs vérifient chaque jour avec nervosité les prévisions météorologiques. Qu'il s'agisse de fortes précipitations, de vents très forts ou d'une sécheresse extrême, toutes ces conditions ont souvent un effet désastreux sur la germination des graines. En raison du changement climatique, ces conditions extrêmes semblent se produire plus souvent. Même si la répartition des cultures sur différents champs entraîne de toute façon une diminution des risques. Les planches cultivées ont également l'effet secondaire positif de servir de brise-vent à petite échelle. Les différentes exigences des planches constituent un tampon pour les conditions humides et sèches.

... et des barrières naturelles contre les maladies

La culture en planches présente également de grands avantages pour lutter contre les maladies fongiques comme le Phytophthora de la pomme de terre ou le mildiou de l'oignon. Les planches fonctionnent comme une distanciation sociale pour les cultures qui "adoucit la courbe" et confine l'infection au lieu d'entrée. Même lorsque l'on utilise des variétés résistantes, il est dans l'intérêt de tous les agriculteurs d'éviter et de prévenir les infections à grande échelle dans l'ensemble de leur exploitation. C'est la seule façon de maintenir le fonctionnement d'un facteur de résistance dans ces variétés résistantes afin que tous puissent en bénéficier le plus longtemps possible !

Van Apeldoorn s'attend à ce que la culture en planches soit finalement adoptée par le secteur agricole et qu'elle se traduise donc généralement par une plus large rotation des cultures.

Pour plus d'informations :


Camino hacia un agroecosistema resiliente a travès cultivo in franjas

El aumento de los fenómenos climáticos extremos subraya la urgencia de que los sistemas de cultivo agrícola se vuelvan resilientes. Asimismo, aumenta la presión sobre el sector agrícola para que proporcione, además de alimentos, algunos servicios agroecológicos.

Los servicios de los agroecosistemas son, en resumen, servicios agrícolas prestados por las funciones básicas de la naturaleza como: almacenamiento de agua, agua potable limpia, biodiversidad, calidad del suelo, reducción de la eutrofización, polinizadores de insectos, secuestro de carbono y otros muchos. Aunque la población y los sectores agrícolas tienen un interés común en que se presten estos servicios, en la práctica, el público suele dar por hecho que los servicios están asegurados y protegidos por el sector agrícola. Debido a la creciente presión sobre la cadena de suministro de alimentos, los agricultores están cada vez en peores condiciones de prestar estos servicios del ecosistema.  Con la excepción de la subvención que ocasionalmente se concede en la UE, no se paga a los agricultores por los servicios de los agroecosistemas. Por otra parte, los gobiernos soportan gastos considerables cuando necesitan compensar la falta de esos servicios prestados, como los costes adicionales de depuración y almacenamiento del agua, la prevención de la erosión o el restablecimiento de la diversidad biológica.

La investigación WUR sobre el cultivo en franjas

El proyecto " cultivo en franjas", iniciado por la Universidad de Wageningen (WUR), tiene por objeto elaborar un modelo práctico para el cultivo en franjas como parte de la investigación sobre sistemas agroalimentarios innovadores y resilientes. Bejo apoya activamente este proyecto de investigación con el fin de anticipar nuevas formas de agricultura sostenible en la fase más temprana posible. Durante una entrevista con el profesor de investigación de la Universidad WUR y director del proyecto de cultivo en franjas, Dirk van Apeldoorn, quedó claro que la utilización de la biodiversidad y las interacciones dentro de una población determinada son los fundamentos de este proyecto de investigación. La investigación se centra en la búsqueda de combinaciones de plantas que resulten beneficiosas para todas las partes y que se cultiven en los sistemas de cultivo en franjas que mejor se adapten. Ello incluye la investigación sobre el diseño óptimo del cultivo en franjas con ensayos de diferentes anchuras de franjas de 6, 12 y 24 metros o con diferentes combinaciones. En Wageningen y Lelystad se investigan cuatro combinaciones de cultivos: col - trigo, zanahoria - cebolla, patata - hierba y remolacha azucarera – cebada.

Resultados prometedores

Según Van Apeldoorn, los primeros resultados del ensayo parecen muy prometedores. Apoyándose en los primeros resultados prácticos, Van Apeldoorn estima que debería ser posible lograr rendimientos de cultivos en franjas comparables a los rendimientos de las parcelas de monocultivo a gran escala. Además, cuando se utilizan las combinaciones de cultivos correctas, también debería ser posible obtener otros beneficios relativos al control de plagas y la supresión de enfermedades fúngicas. Lógicamente, el cultivo en franjas exige una planificación ajustada del terreno y todavía hay que resolver una serie de cuestiones pendientes de carácter práctico, como el uso de la irrigación por aspersión.

Aumentar la resiliencia frente al cambio climático…

Este último tema hace que la conversación se centre en un argumento posiblemente aún más potente para que el sector agrícola adopte el cultivo en franjas: la protección contra las condiciones climáticas extremas y el fortalecimiento de la resiliencia frente al cambio climático. Cada año, después de la siembra de zanahoria, cebolla o remolacha, los agricultores comprueban nerviosos el pronóstico del tiempo todos los días. Tanto si se trata de grandes tormentas de lluvia, vientos muy fuertes o sequías extremas, todas estas condiciones suelen tener un efecto desastroso en la germinación de las semillas. Debido al cambio climático, estas condiciones extremas ocurren cada vez con más frecuencia. La distribución de los cultivos en diferentes campos conlleva, sin embargo, menores riesgos. Las franjas cultivadas también tienen un efecto secundario positivo al funcionar como cortavientos a pequeña escala. Las diferentes demandas de las franjas sirven de barrera para las condiciones húmedas y secas.

... y las barreras naturales contra las enfermedades

El cultivo en franjas también presenta grandes ventajas en lo que respecta al control de enfermedades por hongos como la Phytophthora en la patata o el mildiú lanoso en la cebolla. Las franjas funcionan como un mecanismo de distanciamiento social para los cultivos que "aplana la curva" y confina la infección al lugar de entrada. Incluso cuando se utilizan variedades resistentes, es de interés común para todos los agricultores evitar y prevenir la aparición de infecciones a gran escala en cualquier lugar de su explotación. Esta es la única manera de que funcione el rasgo de resistencia en tales variedades resistentes, de modo que todos puedan beneficiarse de ello durante el mayor tiempo posible.

Van Apeldoorn espera que el sector agrícola adopte finalmente el cultivo en franjas y que en general también se convierta en una mayor rotación de cultivos.

Para más información:



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Published: November 3, 2020


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