France
September 15, 2020
L’UFS salue les orientations du Plan de Relance annoncé par le Gouvernement pour renforcer l’autonomie et la résilience de l’économie française suite à la crise du Covid-19.
Les entreprises semencières se félicitent tout particulièrement du volontarisme politique pour concilier les objectifs de souveraineté alimentaire, d’écologie et de compétitivité. Pour autant, afin d’atteindre ces objectifs, l’UFS souhaite attirer l’attention sur la nécessité de préserver des dispositifs efficaces comme le Crédit Impot Recherche, mais aussi garantir un cadre réglementaire approprié pour soutenir l’innovation variétale et la R&D dans les territoires.
Avec en moyenne 13% du CA dédié à la Recherche & Développement, les entreprises semencières investissent massivement pour proposer des variétés performantes à toutes les agricultures, afin de leur permettre de répondre aux attentes des industries alimentaires, et plus largement des consommateurs.
L’innovation variétale est une réponse à la préservation de la biodiversité cultivée, un moyen de lutte contre l’artificialisation des sols, une solution face aux enjeux climatiques et un levier pour le développement du Plan Protéine.
De tels investissements, structurants pour les territoires car pourvoyeurs d’infrastructures et d’emplois, sont également indispensables à la compétitivité du secteur qui contribue à l’équilibre de la balance commerciale agricole (+ 958 millions d’euros). Cette dynamique positionne les entreprises semencières de l’UFS comme 1er producteur européen et 1er exportateur mondial.
Le principal enjeu aujourd’hui est donc de donner les moyens aux entreprises semencières de maintenir à long terme cette compétitivité et cette capacité à investir pour innover. Si le Plan de Relance apporte des réponses concrètes notamment par l’intermédiaire des Programme d’investissements d’avenir, du Plan de soutien à l’export et la baisse des impôts à la production, il ne doit pas se substituer aux dispositifs efficaces comme le Crédit Impôt Recherche.
Par ailleurs, l’UFS rappelle que, pour rester compétitives et développer des solutions durables, les entreprises semencières ont besoin d’un cadre réglementaire cohérent et clair leur donnant accès aux mêmes outils de sélection que leurs concurrents internationaux. Dans cette optique, l’UFS soutient une démarche volontaire d’adaptation de la législation applicable à la sélection variétale au niveau européen.
Pour Claude Tabel, Président de l’UFS : «Nous serons engagés aux côtés du gouvernement pour accompagner le déploiement du Plan de Relance et de la transition agricole. Nous espérons que ce dispositif sera accompagné de mesures complémentaires cohérentes car la situation sanitaire, conjuguée aux aléas climatiques, démontrent l’intérêt d’une politique volontariste en matière d’innovation pour la filière semencière.».