France
November 20, 2018
Plant genome editing is a technology that attracts much social and regulatory debate: INRA has defined a strategy for the use of these new techniques to acquire new knowledge and in plant breeding. The principles underlying this strategy are in line with the Institute’s values and with its ambition to contribute to environmental, social and economic progress. INRA developed its strategy based on the recommendations of an opinion issued by the INRA-CIRAD-IFREMER Joint Consultative Ethics Committee in the spring of 2018, along with the opinion of its Scientific Advisory Board, issued last September.
INRA strategy for plant genome editing technologies: http://institut.inra.fr/en/Research-and-results/Strategies/All-the-news/INRA-strategy-for-plant-genome-editing-technologies
Opinion of Ethics Committee (in French): http://institut.inra.fr/Missions/Promouvoir-ethique-et-deontologie/Avis-du-comite-d-ethique/Questions-ethiques-et-politiques-posees-par-l-edition-du-genome-des-vegetaux
What is genome editing?
Genome editing technologies are used to create modifications (point mutations, deletions or insertions) in an organism’s DNA. Site-specific nucleases (e.g. meganucleases, TALENs, Cas9) are used to cut double-stranded DNA into specific target sequences. The process used to repair the cut generates, depending on the method, the inactivation of the target gene by small insertions or deletions, the modification of one or several base pairs in the target sequence, or the insertion of a DNA fragment. It also recently became possible to use deactivated nucleases to create point mutations without cutting the DNA. These techniques make it possible to study gene function and the regulatory sequences driving their expression. In some countries, the techniques are used in plant breeding to precisely modify target genes that determine traits of interest.
On the 25th of July 2018, the Court of Justice of the European Union classified as genetically modified organisms plants whose genome was modified using genome editing technologies. This means that they are subject to the same process as transgenic plants, including risk assessment, authorisation, traceability and labelling, even in the case of modifications without the introduction of exogenous DNA fragments.
Edition du génome végétal : l’Inra précise sa stratégie
Dans un contexte riche en débats sociétaux et réglementaires sur l’édition des génomes végétaux, l’Inra précise sa stratégie d’utilisation de ces nouvelles technologies pour l’acquisition de connaissances et l’amélioration des plantes. Les principes sous-tendant cette stratégie s’inscrivent pleinement dans les valeurs de l’Institut et reflètent sa volonté de contribuer au progrès environnemental, social et économique. Pour élaborer sa stratégie, l’Inra s’est appuyé sur les recommandations de l’avis rendu par le comité d’éthique Inra-Cirad-Ifremer au printemps 2018 ainsi que sur l’avis de son conseil scientifique de septembre dernier.
Stratégie de l’Inra en matière d’utilisation des technologies d’édition du génome : http://institut.inra.fr/Recherches-resultats/Strategie/Toutes-les-actualites/Strategie-de-l-Inra-en-matiere-d-utilisation-des-technologies-d-edition-du-genome-vegetal
L’avis du comité d’éthique : http://institut.inra.fr/Missions/Promouvoir-ethique-et-deontologie/Avis-du-comite-d-ethique/Questions-ethiques-et-politiques-posees-par-l-edition-du-genome-des-vegetaux
Qu’est-ce que l’édition du génome ?
Les techniques d’édition des génomes permettent de créer des modifications du génome (mutations ponctuelles, délétions ou encore insertions). Elles sont basées sur l’utilisation de nucléases (méganucleases, TALENs,Cas9) qui possèdent la propriété de couper l’ADN double-brin à des sites spécifiques préalablement choisis. Le processus de réparation de la coupure d’ADN engendre, selon la méthode choisie, soit l’inactivation du gène cible par insertion ou délétion, soit la modification d’une ou quelques paires de bases de la séquence d’ADN cible, soit l’introduction d’une séquence d’ADN. L’utilisation de nucléases désactivées mises au point récemment permet de créer des mutations ponctuelles sans coupure d’ADN. Ces techniques permettent d’analyser la fonction de gènes ou de séquences régulatrices de leur expression. Dans certains pays, elles sont utilisées en création variétale en modifiant de façon ciblée et précise les gènes impliqués dans des caractères d’intérêt.
Selon l’arrêt du 25 juillet 2018 de la Cour de Justice de l’Union Européenne, les plantes dont le génome est modifié par les technologies d’édition du génome sont des organismes génétiquement modifiés. Elles sont donc soumises aux procédures d’évaluation des risques, d'autorisation, de traçabilité et d'étiquetage des organismes génétiquement modifiés issus des technologies de transgénèse, et ceci même si les modifications ne se traduisent pas par l’introduction d’un fragment d’ADN exogène.