France
September 27, 2017

Réunis en Conseil d'Administration le 27 septembre à Bruxelles, les maïsiculteurs européens, réunis au sein de la Confédération Européenne de la Production de Maïs (CEPM), ont dressé un sévère bilan de l'économie générale du maïs européen. Les prix mondiaux sont malheureusement au plus bas et les droits de douanes actuellement appliqués ne suffisent pas à protéger les agriculteurs européens de leurs compétiteurs mondiaux.

A ceci s'ajoute une forte hétérogénéité des productions, certaines zones d'Europe prévoient de très bonnes récoltes alors que d'autres ont été touchées par divers accidents climatiques. Dans ce contexte la CEPM souhaite souligner l'enjeu majeur de la compétitivité des maïsiculteurs européens qui repose sur trois facteurs clés : les outils de production, les marchés et l’innovation.

En matière d’outils de production, la CEPM en appelle à la responsabilité des États Membres quant au futur vote sur le glyphosate. L'agriculture européenne ne peut pas se passer de cette molécule, base du désherbage des inter-cultures depuis 20 ans, pour laquelle les évidences scientifiques en font un outil ni dangereux ni toxique !

En matière de marché, la CEPM s'inquiète de la proposition de la commission concernant la directive de durabilité des carburants d'abaisser le seuil d'incorporation à 3,8 % et demande aux Parlementaires européens de défendre ce marché intérieur du maïs européen qui serait très perturbé par une telle décision.

Enfin, Il est important que les parlementaires européens accueillent avec ouverture et pragmatisme toutes les innovations qui se développent en agriculture et en particulier les NBT déjà utilisées au-delà des frontières de l’Europe. Le cadre européen devra permettre à ces nouvelles technologies d’être déployées au service d’une production toujours plus qualitative et compétitive.

Daniel Peyraube, Président de la CEPM, a déclaré "Le maïs est une chance, une richesse pour l'Europe. Encore faut-il pouvoir continuer à en produire et permettre aux agriculteurs d'en vivre. Il est donc urgent de réagir : il faut gérer et anticiper les risques, ce qui passe par des marchés stables et des facteurs de production sécurisés dès aujourd’hui et demain."

Website: http://www.agpm.com

Published: September 29, 2017