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Académies suisse des sciences - De nouvelles plantes génétiquement modifiées procurent des avantages écologiques et économiques aux agriculteurs suisses
Akademie des Wissenschaften Schweiz - Neue gentechnisch veränderte Pflanzen bringen Schweizer Landwirten ökologischen und ökonomischen Nutzen


Bern, Switzerland
March 19, 2013

Différentes plantes génétiquement modifiées, à un stade avancé de la recherche ou
déjà cultivées à l’étranger, pourraient contribuer, en Suisse aussi, à une agriculture
respectueuse de l’environnement et très productive. Ces nouvelles variétés
nécessitent entre autres moins de traitements chimiques contre des agents
pathogènes. La Suisse ne devrait pas, à la légère, dénier au génie génétique le
potentiel de contribuer à une agriculture durable et à la sécurité alimentaire, relèvent
les Académies des sciences dans le rapport «Les cultures génétiquement modifiées
et leur importance pour l'agriculture durable en Suisse» qui vient de paraître et
auquel plus de trente expertes et experts ont apporté leur concours.

Berne, le 19 mars 2013. Des variétés génétiquement modifiées présentant un
intérêt pour la Suisse sont à portée de vue notamment pour les pommes de terre,
les pommiers et les betteraves à sucre. Par exemple, plusieurs variétés de pommes
de terre ont été rendues résistantes au mildiou au moyen de gènes de pommes de
terre sauvages. Aujourd’hui, la protection contre cette maladie nécessite
l’application de produits phytosanitaires, ou de cuivre en agriculture biologique. Les
pommes de terre génétiquement modifiées, testées actuellement ou près de
recevoir l’autorisation, permettent de diminuer le nombre d’applications de plus de la
moitié.

En Suisse, des pommiers doivent être protégés de façon répétée contre le feu
bactérien au moyen d’antibiotiques. Des variétés génétiquement modifiées pour
résister au feu bactérien et à la tavelure sont en développement, aussi en Suisse.
Des betteraves à sucre génétiquement modifiées, déjà cultivées aux Etats-Unis,
permettent de combattre les mauvaises herbes de façon plus respectueuse de
l’environnement. Si elles étaient admises en Suisse, ces betteraves procureraient
aux paysans un bénéfice jusqu’à 40 pour cent supérieur, ont calculé des chercheurs
d’Agroscope.

La recherche agronomique publique doit être renforcée

Plusieurs plantes génétiquement modifiées ont déjà été développées en Suisse : du
riz enrichi en vitamine A et en fer (Golden Rice), du manioc résistant à des virus,
des pommiers résistants au feu bactérien et à la tavelure, et du blé résistant au
mildiou. La recherche suisse a le potentiel de contribuer à une agriculture durable et
productive, écrivent les Académies. La plupart des spécialistes en sciences
végétales ont toutefois abandonné le développement de plantes génétiquement
modifiées, entre autres parce qu’il est pratiquement impossible d’effectuer en Suisse
les essais nécessaires en plein champ – du fait de la lourdeur de la procédure
d’autorisation et du danger de vandalisme. C’est pourquoi les académies
préconisent un encouragement substantiel de la recherche agronomique publique.
Ceci réduirait aussi la dépendance à l’égard des quelques grandes entreprises du
domaine, qui contrôlent toujours plus étroitement le marché des semences, aussi
celui des semences traditionnelles.

Des règles spécifiques pour les plantes génétiquement modifiées ne sont pas
nécessaires

Le programme national de recherche « Utilité et risques de la dissémination des
plantes génétiquement modifiées » (PNR 59), qui vient de s’achever, parvient à la
conclusion que comparées aux plantes cultivées de façon conventionnelle, les
variétés génétiquement modifiées ne présentent pas de risques supplémentaires
pour l’être humain, les animaux et l’environnement. Aussi les réglementations
doivent-elles viser les plantes et leurs propriétés, et non pas le procédé d’obtention,
demandent les académies.

Pas d’interdiction larvée du génie génétique vert

Dans une lettre ouverte au Parlement, publiée récemment, les Académies des
sciences ont exprimé leur étonnement sur le fait que les résultats du programme
national de recherche 59 « Utilité et risques de la dissémination des plantes
génétiquement modifiées » n’aient pas été pris en considération. Le Parlement et le
Conseil fédéral s’étaient prononcés déjà peu avant la publication des résultats pour
une prolongation du moratoire en cours sur le génie génétique dans l’agriculture. La
Commission de la science, de l’éducation et de la culture (CSEC) n’a pas eu la
possibilité de discuter les résultats de ces recherches et de transmettre des
propositions au Parlement. La prolongation répétée du moratoire, pour des raisons
variables et au mépris des résultats scientifiques, suscite la crainte qu’il se
transforme, de façon larvée, en une interdiction permanente du génie génétique
dans l’agriculture, écrivent les académies.

Téléchargement de l'étude (en allemand avec une préface et un résumé en français)


Neue gentechnisch veränderte Pflanzen bringen Schweizer Landwirten ökologischen und ökonomischen Nutzen

Verschiedene gentechnisch veränderte Pflanzen, die weit entwickelt sind oder im
Ausland bereits angebaut werden, könnten auch in der Schweiz zu einer
umweltschonenden und ertragreichen Landwirtschaft beitragen. Bei diesen neuen
Sorten müssen unter anderem weniger Chemikalien gegen Krankheitserreger
gespritzt werden. Die Schweiz dürfe der Gentechnik nicht leichtfertig das Potenzial
absprechen, zu einer nachhaltigen Landwirtschaft und der Ernährungssicherheit
beizutragen, schreiben die Akademien der Wissenschaften im soeben
veröffentlichten Bericht «Gentechnisch veränderte Nutzpflanzen und ihre Bedeutung
für eine nachhaltige Landwirtschaft in der Schweiz», an welchem über 30
Expertinnen und Experten mitgewirkt haben.

Bern, 19. März 2013. Insbesondere bei Kartoffeln, Apfelbäumen und Zuckerrüben
sind für die Schweiz interessante gentechnisch veränderte Sorten absehbar. So
wurden mehrere Kartoffelsorten mit Genen aus Wildkartoffeln gegen die Kraut- und
Knollenfäule resistent gemacht. Zum Schutz vor dieser Krankheit müssen heute
Pflanzenschutzmittel versprüht werden, im Biolandbau Kupfer. Die gentechnisch
veränderten Kartoffeln, die zur Zeit getestet werden oder kurz vor der Zulassung
stehen, senken die Zahl der nötigen Spritzeinsätze um über die Hälfte.

Apfelbäume müssen in der Schweiz immer wieder mit Antibiotika vor dem
Feuerbrand geschützt werden. Sowohl gegen Feuerbrand als auch gegen Schorf
resistente gentechnisch veränderte Apfelbäume sind in Entwicklung, auch in der
Schweiz. Gentechnisch veränderte Zuckerrüben, die in den USA bereits angebaut
werden, erlauben eine umweltschonendere Unkrautbekämpfung. Kämen diese
Zuckerrüben in der Schweiz zum Einsatz, stiege der Gewinn der Bauern um bis zu
40 Prozent, wie Forschende von Agroscope berechnet haben.

Öffentliche Agrarforschung muss gestärkt werden

In der Schweiz wurden bereits mehrere gentechnisch veränderte Nutzpflanzen
entwickelt: ein mit Vitamin A und Eisen angereicherter Reis (Golden Rice),
virusresistenter Maniok, Feuerbrand- und Schorf-resistente Apfelbäume und
Mehltau-resistenter Weizen. Die Schweiz hat das Potenzial durch Forschung zu
einer nachhaltigen und produktiven Landwirtschaft beizutragen, schreiben die
Akademien. Mittlerweile hätten sich die meisten Schweizer Pflanzenforschenden
jedoch von der Entwicklung von gentechnisch veränderten Pflanzen abgewandt,
unter anderem weil dazu nötige Freilandversuche in der Schweiz kaum durchführbar
sind – wegen des hohen Zulassungsaufwandes und der Vandalismusgefahr. Die
Akademien fordern deshalb eine substantielle Förderung der öffentlichen
Agrarforschung. Dies würde auch die Abhängigkeit von einigen wenigen grossen
Firmen senken, welche zunehmend den Saatgutmarkt kontrollieren, auch jenen von
konventionellem Saatgut.

Sonderregeln für gentechnisch veränderte Pflanzen nicht nötig

Das soeben abgeschlossene Nationale Forschungsprogramm «Nutzen und Risiken
der Freisetzung gentechnisch veränderter Pflanzen» (NFP 59) kommt zum Schluss,
dass gentechnisch veränderte Pflanzen verglichen mit konventionell gezüchteten für
Menschen, Tiere und die Umwelt keine zusätzlichen Risiken bergen. Regulierungen
müssen deshalb auf die Pflanze und ihre Eigenschaften abgestimmt sein, nicht
jedoch auf das Züchtungsverfahren, fordern die Akademien.

Kein schleichendes Verbot der grünen Gentechnologie

Die Akademien der Wissenschaften haben in einem kürzlich veröffentlichen offenen
Brief ans Parlament ihr Befremden ausgedrückt über die fehlende Beachtung der
Resultate des Nationalen Forschungsprogramms 59 zu „Nutzen und Risiken der
Freisetzung gentechnisch veränderter Pflanzen“. Parlament und Bundesrat hatten
sich schon kurz vor Veröffentlichung der Resultate für eine Verlängerung des
laufenden Gentech-Moratoriums in der Landwirtschaft ausgesprochen. Der
Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur (WBK) wurde keine Möglichkeit
gegeben, die vorliegenden Forschungsergebnisse zu diskutieren und dem
Parlament einen Antrag zu stellen. Die mehrfache Verlängerung des Moratoriums
mit wechselnder Begründung und unter Missachtung der Ergebnisse der
Wissenschaft würde die Befürchtung wecken, dass aus dem Moratorium
schleichend ein ständiges Verbot für Gentechnologie in der Landwirtschaft werde,
schreiben die Akademien.

Bericht



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Website: http://www.academies-suisses.ch

Published: March 19, 2013



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