Paris, France
le 4 octobre 2012

OGM
Rassurer les consommateurs, relancer les programmes de recherche en France

Après l’Agence Allemande de sécurité alimentaire (1er octobre), et celle des Pays Bas (3 octobre), l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) conclut en première analyse que l’étude récente, mettant en avant la toxicité d’un maïs OGM, « présente des lacunes qui ne permettent pas de considérer les conclusions des auteurs comme étant scientifiquement valables. Les nombreuses questions relatives à la conception et à la méthodologie de l'étude telles que décrites dans l’article impliquent qu'aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de l'occurrence des tumeurs chez les rats testés ».

« L’avis de l’AESA vient conforter les différentes objections formulées sur l’étude, sa méthodologie et ses conclusions, par différents scientifiques français et européens », déclare P. Gracien, porte-parole d’Initiatives Biotechnologies Végétales (IBV).

« Nous espérons que ces premières conclusions vont inciter le gouvernement à prendre ses responsabilités en rassurant les consommateurs et en relançant les programmes de recherche sur les biotechnologies végétales en France. L’innovation est une des clés pour l’agriculture de demain », conclut P. Gracien, porte-parole d’IBV
 

Published: October 4, 2012